CE QUE NOUS SOMMES
La SHASA est une association haïtienne à but non lucratif ayant pour mission de contribuer au bonheur du peuple haïtien par la mise en commun des ressources disponibles. Elle a pour principaux objectifs de faire la promotion de la science et de la technique, de jeter les bases d’une action durable de la société civile visant le développement humain durable et d’encourager l’épanouissement de l’homme haïtien, toutes catégories confondues. Lire Plus

DU CADRE CONCEPTUEL DE LA SHASA
Les origines de la SHASA remontent très loin dans la nuit des temps. Le colonialisme reposait non seulement sur la violence mais aussi sur la science (Mc Clelland III, 1992). Victor (2013) a montré le rôle des jardins botaniques dans la stratégie de conquête de Saint-Domingue par les Français tandis que le premier plan directeur des parcs nationaux d’Haïti a paru seulement en 1986 (Woods et al, 1992). La description de la situation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique dans le développement d’Haïti a mis au grand jour les faiblesses constatées dans ce domaine par Jean-Baptiste Romain (Romain, 1984, Romain, 1987).. Lire Plus
LES CHAMPS DE RECHERCHE DE LA SHASA
Les champs de recherche de la SHASA couvrent des domaines plus vastes que ceux du Promo Agri. La SHASA n’établit point de cloison étanche entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée. Les thématiques prioritaires sont les suivantes :
Technologies de Pointe – Intelligence Artificielle - Etudes stratégiques et géopolitiques – Haïtianologie - Optimisation de l’utilisation de l’eau et des nutriments – Administration Foncière - Droit de Propriété Intellectuelle dans l’Agriculture et l’Environnement – Systèmes de normalisation, de certification et de standardisation – Agriculture Biologique / Agrotourisme et Aménagement – Interactions entre le droit positif et le droit coutumier – Biodiversité et Adaptation aux changements climatiques – Evolution des espèces / Evolution Cosmique – Energies Renouvelables – Economie du Savoir – Neurosciences Appliquées.
L’Haïtianologie ou l’étude de la civilisation haïtienne désigne un nouveau champ d’étude qui repose non seulement sur l’Histoire, la Linguistique et l’Archéologie, mais sur les Neurosciences, l’Ecologie Humaine et la Futurologie. Existe-t-il une civilisation haïtienne ? Comment et pourquoi elle est appelée à se développer pour le bonheur de l’humanité ? Est-elle en déclin parce qu’on ne la valorise pas ou est-elle méprisée parce qu’on ne la connait pas. Autant de questions qui interpellent les uns et les autres si on veut voir émerger le nouvel homme haïtien.
LES ORGANES INDEPENDANTS DE LA SHASA
Les organes indépendants de la SHASA sont au nombre de trois. Il s’agit de :
1. L’Académie Haïtienne des Sciences (AHS)
2. Le Bureau d’Analyse Zététique (BAZ)
3. L’Autorité Environnementale d’Haiti (AEH)
4. Les Institutions Autonomes Spécialisées (IAS)
L’Académie Haïtienne des Sciences (AHS), institution indépendante, a pour fonction d’assurer le progrès des sciences, d’en organiser la diffusion et d’alimenter la réflexion sur les grands défis nationaux et internationaux. En vue de remplir ces fonctions, elle mettra en place un Bureau d’Analyse des Brevets d’invention (BAB) destinés à l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) Les dirigeants de l’AHS sont des membres élus. Une lettre d’invitation sera adressée à certaines personnalités d’origine haïtienne pouvant aider à faire avancer ce dossier stratégique.
Il est prévu également d’avoir un Bureau d’Analyse Zététique (BAZ) pour démystifier le paranormal et réaliser la protection de l’esprit de recherche scientifique. Les membres du BAZ sont des bénévoles.
L’AEH est aussi une institution indépendante mais ses membres sont désignés par la SHASA. Elle a pour fonction principale d’assurer la conservation des ressources naturelles dans les limites de sa compétence. Elle joue un rôle transversal dans le dispositif stratégique de la SHASA. Elle couvre des domaines aussi divers que la biodiversité, les énergies renouvelables, les changements climatiques, la gestion durable de l’eau et de l’assainissement, les pollutions de toutes catégories, l’administration des aires protégées et la défense des droits de propriété intellectuelle dans l’agriculture et l’environnement.



